Per non essere io, fingerò… Su Nostra signora dei turchi di Carmelo Bene

Posted: Luglio 22nd, 2013 | Author: | Filed under: arts, au-delà | 3 Comments »

di Vincenzo Cuomo

carmelo

Dio Dio! È fatto di due nomi il nome di Dio!
Carmelo Bene

Diventare cretini(il lavoro sul personaggio)

«A volte, sospendeva la prova come un attore – ancora in testa la corona di spine – e ripensava a tutti i cretini del mondo. Avrebbero tutti volentieri barattato la propria idiozia con i laghi del suo fallimento»1, così scrive, ad un certo punto, il protagonista di Nostra Signora dei Turchi, commentando i suoi reiterati tentativi di “diventare cretino”. Siamo nella sua casa ad Otranto, una casa che si trasforma di continuo da camerino d’attore a palcoscenico, a retropalco.

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Philosophie du present

Posted: Luglio 6th, 2013 | Author: | Filed under: 99%, au-delà, comunismo, epistemes & società, postcapitalismo cognitivo, vita quotidiana | Commenti disabilitati su Philosophie du present

Nouvelle collection « Philosophie du présent » (2013)
by Clare O’Farrell

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En septembre 2013 paraîtront chez Vrin (Paris) les premiers deux volumes de la nouvelle collection « Philosophie du présent », dirigée par Jean-François Braunstein, Arnold I. Davidson et Daniele Lorenzini.

Le but de cette collection est de mettre au centre des interrogations philosophiques la question du présent, de notre présent, et de réactiver, à l’égard de cette question, une attitude à la fois théorique et pratique : le présent se configure bien sûr comme un donné, mais aussi et en même temps comme une tâche. En prenant toujours comme point de départ un problème actuel, les livres qui seront publiés dans « Philosophie du présent » montrent que chacun de ces problèmes renvoie inévitablement à une configuration historique, et que présent et histoire ne sont pas deux dimensions séparées de notre expérience. Si le présent est le lieu, le seul lieu possible de notre action et de notre activité créatrice, notre efficacité suppose de rendre visible ce que d’ordinaire nous ne voyons pas, non parce qu’il est caché, mais précisément parce qu’il est sous nos yeux. Dans la contingence de notre présent nous sommes appelés à dégager la possibilité d’introduire un écart pour mettre à l’épreuve les limites qui nous sont constamment imposées. Notre rapport au présent prend ainsi la forme d’une attitude critique.

Cette collection est vouée à accueillir une série d’ouvrages qui, implicitement ou explicitement, et dans des domaines différents, témoignent de cette attitude fondamentale, dans la conviction que, pour utiliser les mots de Foucault, faire du travail en philosophie signifie toujours introduire une différence significative dans le champ du savoir, en ouvrant ainsi l’accès à une autre figure de la vérité, et peut-être aussi à une autre manière de penser et de vivre.

La collection « Philosophie du présent » accueillera en outre la série « Foucault inédit », publiée sous la direction de Jean-François Braunstein, Arnold I. Davidson, Henri-Paul Fruchaud et Daniele Lorenzini, dont le but est d’établir l’édition critique d’une série de conférences et d’interviews de Michel Foucault qui demeurent encore inédites en français, ou inédites tout court. Le premier volume, à paraître en septembre 2013, recueillera les conférences données par Foucault à Dartmouth College en novembre 1980 sur « L’origine de l’herméneutique de soi », avec les variantes de la version prononcée par Foucault le mois précédent à Berkeley, ainsi que deux autres interventions inédites, contemporaines de ces conférences.


Robert Castel

Posted: Luglio 5th, 2013 | Author: | Filed under: 99%, au-delà, comune, critica dell'economia politica, Marx oltre Marx, postcapitalismo cognitivo, Révolution | Commenti disabilitati su Robert Castel

La fragile società del non lavoro

di Benedetto Vecchi

Dall’ordine psichiatrico alla questione sociale

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Docente e ricercatore all’«École des hautes études en sciences sociales», Robert Castel non ha mai nascosto il suo interesse per gli aspetti più problematici del «vivere in società». Dopo una breve collaborazione con Pierre Bourdieu, ha concentrato la sua attenzione alla psichiatria, alla fabbrica e alle istituzione del welfare state. La sua griglia teorica trova poche eco nelle scienze sociali francesi. Anzi si può tranquillamente dire che è stato più studiato fuori dai confini nazionali che in Francia (i suoi scritti sono stati molto discussi in Germania e in Americalatina). In Italia sono stati tradotti: «Lo psicanalismo» (Einaudi), «L’ordine psichiatrico. L’epoca d’oro dell’alienismo» (Feltrinelli), «L’insicurezza sociale. Che significa essere protetti?» (Einaudi), «Le metamorfosi della questione sociale. Una cronaca del salariato» (Sellino), «La discriminazione negativa» (Quodlibet) e questo libro-intervista «Proprietà privata, proprietà sociale e proprietà di sé» può essere considerato il testamento dello studioso recentemente scomparso. Ha inoltre il pregio di presentare una lucida analisi della crisi sociale provocata dal neoliberismo e di proporre il reddito di cittadinanza come proposta per salvaguardare lo spirito del welfare state.

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Race, classe et genre : l’intersectionalité, entre réalité sociale et limites politiques

Posted: Giugno 25th, 2013 | Author: | Filed under: anthropos, au-delà, donnewomenfemmes, epistemes & società, psichè, vita quotidiana | Commenti disabilitati su Race, classe et genre : l’intersectionalité, entre réalité sociale et limites politiques

par Houria Bouteldja, membre du PIR

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Cette intervention dans son intégralité a été présentée pour la première fois à l’université de Berkeley le 17 avril 2013, au département d’études ethniques, une seconde fois, le 8 juin 2013 au sein du Réseau de Travail 24 de l’Association Française de Sociologie (AFS) “Genre, classe, race. Rapports sociaux et construction de l’altérité” et une troisième fois dans le cadre de l’école d’été de Grenade consacrée à la pensée critique islamique et aux luttes décoloniales, le 21 juin 2013. Une précision cependant : une partie de cette communication a été présentée au 6ème congrès international de recherches féministes à Lausanne en août 2012.

la rédaction

Je voudrais remercier l’université de Berkeley et en particulier le département d’études ethniques pour cette invitation qui me fait honneur.

Avant d’aborder cette notion d’intersectionalité, je voudrais clarifier un point. Je ne parle pas ici à partir d’un point de vue culturaliste, religieux ou identitaire. Je parle d’un point de vue matérialiste et décolonial. J’insiste sur ce point, car en France, exprimer un point de vue critique de l’universalisme blanc est immédiatement interprété comme culturaliste, particulariste. Pour illustrer ce propos, voici un exemple qu’on m’a rapporté récemment : Eric Fassin, sociologue engagé qui travaille sur la politisation des questions sexuelles et raciales (et que certains connaissent ici à Berkeley), a déclaré lors d’une journée d’étude « Au-delà du mariage » consacrée à l’égalité des droits et à la critique des normes que mon intervention dans le débat [1] (consacrée entre autres à l’intersectionalité) me classait de facto dans la catégorie des « culturalistes » au même titre que les homonationalistes. Cette classification qui est à la fois une accusation et une condamnation me fait sourire du fait de sa superficialité et son indigence car le caractère matérialiste de nos interventions sur ce sujet est très clair pour qui veut prendre la peine de nous lire attentivement. En effet, notre propos est d’élaborer un projet politique à partir de la condition concrète et matérielle des indigènes pas à partir d’une quelconque idéologie. Aussi, je ne peux pas m’empêcher de penser que les accusations péremptoires de Fassin et de tant d’autres sont une expression manifeste de la résistance blanche et ou de cette incapacité à se dé-eurocentrer. Je ne saurais trop leur conseiller de (re)découvrir leur propre littérature politique et notamment Foucault qui le premier a fait la distinction entre « identité (homo)sexuelle » et « pratiques (homo)sexuelles ». Mais mieux que Foucault, il y a les penseurs, militants décoloniaux des suds qui non seulement « peuvent parler », penser…mais aussi instruire.

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Butler: LA VITA PSICHICA DEL POTERE

Posted: Giugno 12th, 2013 | Author: | Filed under: au-delà, donnewomenfemmes, postgender, Révolution, vita quotidiana | 53 Comments »

Judith Butler

La vita psichica del potere
Teorie del soggetto

Butler

Ognuno di noi contribuisce attivamente a creare i meccanismi di quel potere che poi subisce. Questa l’idea che guida La vita psichica del potere, libro illuminante e denso di Judith Butler. Voce autorevole degli studi che, sulla linea di Foucault, indagano i dispositivi del potere sociale, Butler ricostruisce scrupolosamente il modo in cui ogni soggetto è sempre compromesso con il potere che lo assoggetta. Questo circolo virtuoso di collaborazione, spesso inconsapevole, si crea nella contiguità e nella mutua reciprocità tra universo psichico individuale e universo della cultura condivisa. Universi che creano una dimensione comune, senza soluzione di continuità. Lungi dall’esprimere giudizi morali su questo meccanismo – autentico tratto distintivo del nostro tempo –, tra le pieghe dell’analisi di Butler l’unica forma di emancipazione possibile si può ravvisare nel momento in cui la connessione tra mondo interno psichico e mondo esterno sociale viene individuata, esplicitata e messa a tema in modo critico dal soggetto che la produce. Avvalendosi del pensiero di Hegel, Nietzsche, Althusser, Foucault e Freud, Judith Butler compie un percorso di straordinaria attualità tra le maglie del potere contemporaneo.

Judith Butler (1956), è Maxine Elliot Professor presso il Dipartimento di Retorica dell’Università della California, Berkeley. è una delle più note teoriche femministe statunitensi e le sue tesi sul potere, sull’identità, sul genere e sulla sessualità sono al centro del dibattito filosofico internazionale. Nel 2012 è stata insignita del prestigioso Premio Adorno. Tra le sue opere tradotte in italiano: Corpi che contano (1996), La rivendicazione di Antigone (2003), Vite precarie (2004), Strade che divergono. Ebraicità e critica del sionismo (2013).

Federico Zappino (1983), dottore di ricerca e cultore della materia del Dipartimento di Scienze politiche dell’Università di Sassari, si occupa principalmente di filosofia politica e teorie queer. Ha curato l’edizione italiana di Stanze private. Epistemologia e politica della sessualità di Eve K. Sedgwick (2011).

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Freud e Lacan

Posted: Giugno 9th, 2013 | Author: | Filed under: anthropos, au-delà, lacanism, psichè | Commenti disabilitati su Freud e Lacan

di Louis Althusser

pubblicato su aut aut (1974)

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les langages des *banlieus*

Posted: Giugno 3rd, 2013 | Author: | Filed under: 99%, au-delà, comune, crisi sistemica, epistemes & società, Révolution, riots | Commenti disabilitati su les langages des *banlieus*

par Birgit Mennel / Stefan Nowotny

Traduit par Maximilian Raguet & Clément et Jérome Segal

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93

91, 92, 93, 94. – Ces nombres désignaient, avant la création d’un État algérien indépendant, les départements français d’Alger, d’Oran, de Constantine et des Territoires du Sud, qui furent progressivement colonisés à partir de 1830 et qui, contrairement aux autres colonies, étaient considérés comme faisant partie intégrante du territoire français. En 1968, une réforme administrative distribua ces numéros, « libres » depuis 1962, à différents départements de la région parisienne : le numéro 91 désigne depuis le département de l’Essonne situé plutôt dans le sud de l’agglomération parisienne et faisant partie de la « grande couronne » parisienne qui forme une ceinture de communes définissant les limites de l’espace métropolitain. Les numéros 92, 93 et 94 devinrent eux la « petite couronne » qui est le cercle de « banlieues » accolé à la ville. Les numéros 92, 93 et 94 sont aujourd’hui les Hauts-de-Seine (92), qui s’étendent du nord au sud de l’ouest de la capitale, la Seine-Saint-Denis (93) au nord et au Nord-est, ainsi que le Val-de-Marne (94) au Sud et au Sud-est.

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Il Nuovo Regno e Balotelli

Posted: Giugno 3rd, 2013 | Author: | Filed under: au-delà, crisi sistemica, epistemes & società, postcapitalismo cognitivo, Révolution | Commenti disabilitati su Il Nuovo Regno e Balotelli

di Militanduquotidien

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“Essere liberi significa per voi partecipare al dominio. Partecipare al dominio significa per voi dominare. E il vostro dominio lo chiamate dominio del pensiero. Per dominare siete disposti ad andare con gli affamati, perché qui si combatte per il dominio. Ma gli affamati vogliono il dominio per non aver fame, quindi vogliono un dominio del tutto particolare, che consiste nell’infrangere il dominio di coloro che cagionano la fame. Gli affamati non hanno nulla in contrario ad essere dominati, se questo dominio elimina la fame, in quanto accresce la combattività degli affamati. Essi non tengono in conto alcuno la vostra troppo libera libertà.”
Bertolt Brecht

E’ difficile in questi giorni affacciarsi alla finestra per “stare a vedere” poiché non vi è più nulla da vedere. Se le parole contavano mai come adesso esse risultano vuote e la coerenza si dipinge a bene negoziabile come tutto il restante. Ovunque il neoliberismo fagocita nell’universo mercantile il lavoro, la natura, la sostanza vivente e ciò comprende immancabilmente anche l’immaginario e la mente. Degli sfoghi retorici, in futuro, ci rimarranno forse quelli del Presidente della Camera e di qualche altro “legame” umano all’interno di istituzioni che hanno ormai definitivamente inserito il pilota automatico. Oltre la meccanica rimarrà la retorica nella misura in cui le mine che si stagliano lungo il paesaggio non potranno essere disinnescate dagli stessi che hanno contribuito a posizionarle. Le responsabilità (quelle vere e pressanti) si fanno ora condivise in una “guerra tra poveri” che ha già fatto la sua comparsa e che non potrà più delegare a una “politica” quel ruolo di mediazione abbandonato ormai definitivamente. La TINA (There is no alternative) ha vinto ancora ma oggi lo scenario è più drammatico.

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Bruciare Debord? A partire da un libro di Anselm Jappe

Posted: Maggio 11th, 2013 | Author: | Filed under: Archivio, au-delà, Révolution, situationism, surrealism | Commenti disabilitati su Bruciare Debord? A partire da un libro di Anselm Jappe

di Alessandro Simoncini

Guy

Persistenze dello spettacolo nel nuovo ordine penitenziale. Una premessa

«Bisogna bruciare Debord?«. Si apre con questa domanda il Guy Debord di Anselm Jappe (Roma, Manifestolibri 2013 → QUI), assai opportunamente ristampato per i tipi della Manifestolibri e pubblicato in prima edizione italiana nel 1992 dalle Edizioni Tracce. Iniziava allora la litania della fine della storia: ogni alternativa alla società del capitale, della merce, del valore e del lavoro comandato doveva cessare di essere concepibile e, nelle intenzioni dei teorici del nuovo ordine, perfino desiderabile. Oltre venti anni dopo, la fine della storia non riesce ancora a finire. Anzi, nella temperie di una crisi acutissima ed ormai permanente – una crisi economica globale che si svolge nel contesto di una transizione geo-politica segnata dalla fine del “secolo americano” -, nuove sfibrate versioni della vecchia litania danno forma ad un discorso-zombie sulla “giustizia dei mercati” che si affatica a fornire una sempre più instabile parvenza di verità alla variante finanziarizzata e neoliberale dell’accumulazione capitalista. Fin dalla sua nascita e per tutti gli anni ’80, ’90 e ‘00, l’espansione finanziaria è stata supportata e riprodotta dalle forme di quell’ordine “spettacolare integrato”che Debord aveva posto al centro della sua radicale indagine nei Commentari sulla società dello spettacolo (1988).

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L’economia politica delle identità

Posted: Aprile 10th, 2013 | Author: | Filed under: anthropos, au-delà, donnewomenfemmes, Révolution | 2 Comments »

di Cinzia Azzurra

vampire

Segnate da un iniziale sguardo critico, le teorie queer hanno recentemente riscoperto l’opera di Karl Marx. Un percorso di lettura a partire da alcuni saggi pubblicati negli Stati Uniti

Judith Butler racconta nella sua seconda prefazione a Gender Trouble che, al momento di inviare il suo manoscritto all’editore Routledge, tutto si sarebbe aspettata tranne l’enorme attenzione che il libro avrebbe attratto. Un’attenzione tale da cambiare il volto della teoria femminista contemporanea, al punto che molte teoriche non esitano a parlare di una «terza ondata» femminista. In Italia il libro è arrivato con ben quattordici anni di ritardo e con il titolo piuttosto dubbio di Scambi di genere, che rende poco l’idea della costitutiva fragilità di ogni identità di genere e dell’incoerenza sempre in agguato in ogni citazione e ripetizione della norma a cui ogni identità è riconducibile. In Scambi di genere e Corpi che contano di Judith Butler, generalmente considerati come due dei testi fondativi e più influenti della teoria queer, è possibile ravvisare alcuni dei trend teorici ed epistemologici che avrebbero caratterizzato il futuro sviluppo della teoria.

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